Les ondes électromagnétiques et leur impact sur notre santé

Si les ondes électromagnétiques étaient visibles, nous n’y verrions pas à moins d’un mètre ! » Xavier Maurois, Professeur au Cenatho.

Si les ondes électromagnétiques étaient visibles, nous n’y verrions pas à moins d’un mètre ! » Xavier Maurois, Professeur au Cenatho.

Ce serait quand même inquiétant de voir notre monde emprisonné dans cette toile…

Heureusement qu’on ne les voit pas et qu’on ne les sent pas !

 Des ondes qui veulent qu’on les oublie…(clin d’œil à Dorie pour les fans de Disney !)

Et pourtant, il serait faux de penser que ces ondes sont inoffensives et que nous n’avons pas de preuve de leur nocivité. Car des études, des rapports, des associations, des commissions, il y en a beaucoup quand on prend la peine de se documenter (plus de 3000 études !). Malheureusement, personne ne semble prendre cela au sérieux…

Alors, une petite douche froide de données s’impose !

les téléphones portables ont été commercialisés initialement sans qu’aucun test d’innocuité n’ait été fait au préalable,

– la notion de DAS (Débit d’Absorption Spécifique) a été établie en 1995 (soit 10 ans après la commercialisation des premiers téléphones),

– or le DAS ne prend en compte que la chaleur émise par l’appareil pouvant être dommageable pour nos tissus, et non l’effet à long terme d’une exposition quotidienne d’une multitude d’appareils,

– le mannequin anthropométrique utilisé pour les tests est basé sur le profil d’un militaire américain…et ne correspond pas à un homme moyen, une femme, un enfant ou une personne âgée,

– les tests ont été réalisés avec le téléphone positionné à une distance de 10 mm du cerveau (aujourd’hui la distance est passée à 6mm), c’est-à-dire non collé contre l’oreille – ce que tout le monde fait et qui a pourtant été validé par la FCC (Federal Communication Commission).

comparé à il y a 10 ans, notre taux d’exposition aux ondes a été multiplié  par 1018 ! (Olle Johansson, Professeur agrégé en neurosciences, Suède – documentaire Génération Zapped)

A quoi ressemble ce brouillard électromagnétique ?

Ce smog est constitué de rayonnements ionisants et non-ionisants 

:

La différence entre les deux provient de l’énergie émise, à savoir sa capacité à briser ou non des molécules lors de son passage dans les tissus.

Les rayonnements non-ionisants sont considérés comme étant sans danger pour la santé dans la mesure où l’on y est exposé à petite dose.

Et c’est là que le bas blesse… la dose en question. Car plusieurs petites doses tous les jours, ça finit par faire une grosse dose !

Notre corps étant constitué d’atomes (eux-mêmes constitués d’électrons et de protons), nous réagissons aux champs électromagnétiques de notre environnement.

Comme l’explique le site des Robins des toits : « être exposé à de faibles valeurs 24h/24h est pire que d’être exposé ponctuellement à de fortes valeurs. C’est l’effet cumulatif, décrit par les Dr Sadickova, Zaret, Lai et Carino depuis 1973, qui démontre que, contrairement aux effets thermiques qui disparaissent quand disparaît la cause, les perturbations dues aux effets athermiques, quand elles dépassent la capacité d’auto-réparation, demeurent même en absence de cause en raison de la dégradation organique et de ses conséquences. Et ce, même à de très faibles valeurs. »[1]

Impacts sur la santé

Différents chercheurs et médecins (Dr. Belpomme, Dr. Dieuzaïde et Dr. Rhea de l’Université du Texas) ont ainsi alerté sur l’augmentation de notre taux d’exposition aux ondes électromagnétiques et leurs effets délétères sur la santé :

apparition de nouveaux types de cancers : tumeurs multiples au niveau du sein (certaines femmes « rangent » leur téléphone dans le soutien-gorge !!!), tumeurs cérébrales (pour ceux qui parlent régulièrement avec le téléphone contre l’oreille) et augmentation des tumeurs chez les enfants (qui sont exposés très tôt aux écrans) – cf. le documentaire « Generation Zapped ».

Et ici : la lettre ouverte du Dr Havas aux parents et aux enseignants.

Plus le corps est petit, plus large est la partie exposée.

altération de l’ADN, perturbation du système immunitaire[2]. Une étude américaine de 2012, publiée sur Pubmed, montre « une diminution significative de la motilité des spermatozoïdes progressive et une augmentation de la fragmentation de l’ADN du sperme » après une expérience où des hommes sont exposés au wifi de leur ordinateur sur les genoux pendant 4h (un quart des spermatozoïdes avaient cessé de nager et 9% avaient un ADN endommagé de manière irréversible). Toutes les études établissent clairement un lien entre les problèmes de fertilité et l’exposition régulière aux ondes. Et le problème est de taille lorsque l’on connait la fâcheuse habitude des hommes qui mettent leur téléphone dans leur poche de pantalon ! (voir à ce sujet l’étude hongroise de 2005 sur la page dédiée à la fertilité ).

impact neurologique : modification du comportement, troubles de l’attention, autisme, etc. La barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau devient perméable à de nombreuses substances qui circulent dans le sang, dont les métaux lourds qui adorent se cacher dans les tissus gras comme le système nerveux. De plus : « Les métaux lourds aggravent l’effet des ondes électromagnétiques pulsées type téléphonie mobile et Wi-fi sur le Vivant. A l’inverse, les ondes électromagnétiques pulsées augmentent l’effet des métaux lourds ! » [3] [4]

fibromyalgie caractérisée par de nombreuses douleurs musculaires. Pour le Dr Dieuzaïde, « (ces) symptômes se révèlent étrangement similaires à ceux associés à l’électrosensibilité »[5]. Selon lui, un parasitage électromagnétique enclencherait un « effet domino hypertonique (…), source d’un cercle vicieux. Les muscles, en contractures chroniques, vont solliciter en permanence les tendons, qui eux-mêmes vont solliciter de façon anormale et permanente les ligaments, qui eux-mêmes vont solliciter anormalement les cartilages, etc. C’est ainsi que l’on se retrouve avec des tendinites chroniques et des douleurs articulaires permanentes. »

l’électrosensibilité (EHS) : le nombre de personnes qui en souffrent est en croissance exponentielle. La chimie-sensibilité (à cause des pesticides notamment) entraîne bien souvent l’EHS. Le risque est une dégradation du système nerveux pouvant entrainer Alzheimer en phase terminale[6]. Tous les symptômes de l’EHS se vérifient au niveau des analyses biologiques : analyses de sang, d’urine, mesure du malondialdéhyde (péroxydation lipidique), analyses cellulaires, etc. Aujourd’hui environ 5% de la population serait gravement touchée en France. Sans compter ceux qui présentent des symptômes et qui ne savent pas à quoi l’attribuer…

Les ondes agissent de manière cumulative et activent les nombreuses substances toxiques qui polluent déjà notre organisme.

Les dangers que représentent les ondes électromagnétiques sur la santé, ont été clairement évoqués dans de nombreuses institutions officielles : au Sénat par des scientifiques de tous les pays lors du colloque du 23 mars 2009, lors des nombreux colloques de l’Appel de Paris (à l’initiative de l’association ARTAC, présidée par le Professeur Belpomme) depuis le début des années 2000, et bien d’autres encore en France et partout dans le monde.

Les normes

Extraits d’un article très complet du CRIIREM (Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements Electromagnétiques non ionisants) :

Les premières inquiétudes sur l’impact des champs électromagnétiques sur la santé apparaissent dans la résolution du Parlement Européen du 5 mai  1994. (…) Le texte préconise déjà l’application du principe de précaution inscrit dans le traité de la Communauté Européenne ainsi que le principe ALARA traduit en français par  « aussi bas que raisonnablement possible ». Il recommandait aux états de mettre en place « des normes de limitation de l’exposition des travailleurs et du public aux rayonnements électromagnétiques non ionisants ». En 1999, la commission parlementaire européenne Tamino établit 2 seuils d’exposition règlementaires :

effets thermiques immédiats après une exposition de courte durée à des niveaux de champ élevés (stimulation des muscles, les chocs ou les brûlures ou  l’élévation de température des tissus exposés) : 100 micro teslas, 41 Volt/m, 58 V/m, 61 V/m suivant les fréquences.

– Le second seuil concerne les effets biologiques apparaissant  à long terme lors d’exposition de longue durée à des niveaux de champ faible. La Commission propose alors de retenir « comme valeur maximum d’exposition admissible à atteindre au cours des dix années qui suivent, 0,25 micro tesla (µT) pour l’intensité de flux magnétique et 1 Volt/mètre (V/m) dans la gamme de fréquence de 400 KHz à 300 GHz ». Le seuil de 1 V/m correspond à un seuil de 0,6 V/m pour la bande de fréquence  restreinte à 800kHz-6Ghz, c’est-à-dire à la bande des fréquences en usage dans la téléphonie mobile.

=> Le Conseil de l’Europe, sous la pression des lobbies, aussi bien de la téléphonie mobile que des producteurs d’électricité, n’a retenu que le premier seuil, déclarant les effets biologiques non avérés.

Cette recommandation a ensuite  été transposée  en droit français dans le décret du 3 mai 2002

Actuellement le seul organisme vérifiant le respect des normes de compatibilité électromagnétique est le CRIIREM. Et ces normes ne sont pas toujours respectées !

L’Organisation Mondiale de la Santé a classé les EBF (Extrêmement Basse Fréquence, dont le champ magnétique 50 Hertz) en 2001, et les ondes radioélectriques qui incluent les hyperfréquences de la téléphonie mobile en 2011, dans la catégorie 2B des substances potentiellement cancérigènes. Cependant l’état est resté sans réaction puisqu’aucun nouveau texte tenant compte de ce risque potentiel sanitaire n’a été proposé. La gestion des risques sanitaires potentiels fait partie des responsabilités des élus et de l’état mais le silence règne malgré les interpellations faites par les associations citoyennes. [7]

Et le WIFI ?

Nombreux sont ceux qui affirment que « le Wi-fi émet à un dixième de Watt de puissance. De plus, l’intensité est inférieure à 0,6V/m dès qu’on s’éloigne à plus d’un mètre de la Box. Le Wi-fi est donc sans danger. » 
Ce qui est FAUX : la limite seuil de 0,6V/m ne concerne que le GSM et non le Wi-fi, ni la 3G et ce n’est pas la puissance qui compte mais la nature de l’onde (du signal), en l’occurrence une large bande d’extrêmement basses fréquences, envoyés sur une porteuse micro-ondes de ~ 2450Mhz. Or, contrairement aux ondes du Soleil, une exposition aux ondes de type téléphonie mobile (téléphone portable, antenne-relais 3G, Wimax, téléphones Dect, Wi-fi, Bluetooth…) est par définition une surexposition. Ainsi, bien qu’à faible puissance électrique (0,1W env.), la fréquence des émissions Wi-fi (~2450Mhz) correspond à la fréquence d’agitation des molécules d’eau, utilisée dans les fours micro-ondes (à une puissance 5 000 fois moindre mais à l’air libre !). Celui-ci est particulièrement toxique car émis en permanence en pulsation d’ondes d’extrêmement basses fréquences (ELF). Source : page Vrai/Faux des Robins des toits


Au cas où vous seriez passé à côté, le CRIIREM évoque aussi cet autre sujet d’actualité : la 5G…

https://www.criirem.org/publications/corona-virus-en-marge-de-la-pandemie-le-gouvernement-par-lordonnance-n-2020-320-du-25-mars-2020-suscite-de-graves-questions-relatives-a-la-sante-publique

Si c’est si dangereux, pourquoi rien ne bouge ?

Nos autorités continuent de faire la sourde oreille car les intérêts de l’industrie sont énormes et priment sur notre santé. (…vous le saviez déjà, je ne vous apprends rien !)

Pour avoir dénoncé les dangers des compteurs Linky, le Professeur Belpomme a été poursuivi en justice par EDF, au motif qu’il n’y aurait aucun lien établi entre les ondes et l’électrosensibilité. (Au sujet des compteurs intelligents, voir le documentaire Take back your power.)

Que ce soit EDF chez nous, ou les lobbies des Télécoms de manière générale, de nombreux conflits d’intérêts entrent en jeu, et le rouleau compresseur des grandes industries est tout puissant pour écraser ceux qui discréditent leurs affaires. Aux Etats-Unis, le lobby des Télécoms a corrompu la plupart des institutions et c’est 100 millions de dollars par an qui sont consacrés au lobbying auprès du Congrès américain (voir le documentaire Génération Zapped).

Aujourd’hui, malgré les milliers d’études scientifiques (plus de 3000 publications !), la FCC refuse toujours de reconnaître qu’il y a plus que le problème de chaleur émise…


C’est donc à nous, citoyens, d’être vigilants et conscients de la situation. Et surtout, de sortir de la croyance que tout ce qui est commercialisé est forcément sans risque. A nous d’être responsables de notre santé, de nos choix et de leurs impacts.

Je vous conseille vivement de visionner les documentaires Generation Zapped et Take back your Power si vous voulez en savoir plus. Vous trouverez ci-dessous les sources sur l’ensemble des sujets de cet article. Les études sont toutes consultables sur le site Robins des Toits.

Et pour ceux qui ignoreraient ou contesteraient encore la nocivité des ondes, vous trouverez ici, un petit « Vrai/Faux » très ludique, hyper synthétique et précis.