Je vous propose ici un autre regard, pour ne pas réduire votre cycle à du sang qui coule.

Notre énergie repose sur deux piliers : le système nerveux et le système hormonal. C’est pour ça qu’il est capital pour une femme de comprendre son cycle pour le vivre le plus harmonieusement possible.

Une femme qui connaît bien son corps peut justement se servir de son cycle pour être au top de sa forme et dans sa pleine puissance.

Notre santé et notre équilibre hormonal dépendent de ce que l’on fait chaque jour. Aujourd’hui la naturopathie nous offre un levier d’action, en nous responsabilisant, en nous donnant les moyens d’aligner notre énergie avec notre état de conscience.

 

Dans cet article, je vais aborder les points suivants :

  1. Le cycle
  2. Le jeu des hormones
  3. Surfer sur l’énergie de son cycle pour un quotidien plus doux
  4. Les causes d’un syndrome prémenstruel
  5. La douleur : comment l’apaiser naturellement
  6. La connexion au corps
  7. Postures pour détendre le corps

Qu’est-ce qu’un cycle ?

Notre cycle est comme tous les cycles de la nature : un enchainement de différentes phases avec une énergie forte au début, puis qui ralentit doucement pour renaitre à nouveau.

1. Le cycle démarre le premier jour des règles – qu’on appelle aussi menstruations. Période plutôt hivernale pour la femme : intériorité, repli, besoin de repos.

2. Puis c’est le début période fertilité ! Période de renouveau, comme le printemps, puisque notre corps est en train de créer son fruit : l’ovule. Notre énergie remonte.

3. Et arrive enfin l’ovulation c’est-à-dire qu’un follicule de l’ovaire éclate et libère un ovule (un petit œuf) pour la fécondation. En termes de saison, c’est l ‘été pour nous : on rayonne !

4. Puis vient la phase prémenstruelle (qui correspond à l’automne) : la muqueuse utérine s’épaissit, pour accueillir une éventuelle nouvelle vie.

Donc un cycle c’est tout ça : comme un enchainement de saisons qui dure plus ou moins 28 jours selon les femmes.

Les premiers cycles à la puberté sont souvent irréguliers, parfois très long et d’autres fois plus court. Pas de panique, c’est normal ! Le corps ajuste ses sécrétions pour atteindre un équilibre hormonal optimal. c’est comme un musicien qui s’entraîne et qui fait ses gammes au début de sa carrière (cafouille un peu).

Voyons maintenant ce qui est à l’origine de ces changements de saisons dans notre corps…

Le jeu des hormones

Les hormones sont des molécules, telles de petits messagers qui se promènent dans le système sanguin, dans nos tissus et qui vont se poser sur des récepteurs, entraînant une réaction de ces récepteurs.

Les oestrogènes sont principalement sécrétés par les ovaires et préparent l’ovulation. Ce sont eux qui transforment la petite fille en femme et lui donnent ses formes douces et rondes. Ce sont eux qui nous font la peau douce et de beaux cheveux entre autres. Ils améliorent également nos capacités cognitives et favorisent la relation à l’autre. Quand les oestrogènes arrivent c’est comme une pédale d’accélération : l’énergie qui remonte.

La progestérone est sécrétée par les ovaires après l’ovulation. C’est la pédale de frein du corps. Elle a tendance à nous ralentir. Elle prépare le corps de la femme à une éventuelle grossesse et maintient la grossesse lorsqu’elle commence. Elle développe les glandes mammaires et la muqueuse utérine, qui va se gorger de substances nutritives (en prévision d’un futur bébé). Elle diminue l’activité des muscles : l’utérus étant un muscle, il ne doit pas se contracter si on veut accueillir la vie. Elle calme le système nerveux et induit un état d’intériorité. Effet relaxant, anti-stress.

Ces deux hormones travaillent ensemble pour maintenir un équilibre hormonal. Leur sécrétion coordonnée est à l’origine des différentes phases du cycle.

Surfer sur l’énergie de son cycle pour un quotidien plus doux

La phase menstruelle appelle la femme à se connecter à son intériorité. C’est un moment où l’on va se replier dans notre grotte intérieure. Je vous invite vraiment à profiter de cette période pour détendre votre corps qui appelle naturellement à sa mise en repos, pour y découvrir autre chose, d’autres ressources. Période propice pour entrer en connexion avec des énergies plus subtiles, intuitives qui ne se laissent approcher que dans la détente du corps et du repos de l’esprit.
Lorsque l’on accorde du temps à la régénération du corps, le reste du cycle se passe beaucoup mieux.
Quelques conseils pour bien vivre cette période : prendre soin de soi, mettre un peu de mouvement dans son corps (marche, étirements, yoga doux) pour éviter les stagnations dans le bassin (++ douleurs), alimentation saine et reminéralisante (fruits, légumes bio et de saison, petits poissons, beurre cru, lait cru, soupe miso, pollen frais, dattes, bananes…)
La phase pré-ovulatoire est plus dynamique, l’énergie remonte, c’est une énergie printanière, qui nous invite à prendre de nouvelles initiatives (idéale pour les nouveaux projets).
Quelques conseils pour bien vivre cette période : pratiquer la natation, course à pieds, vélo, randonnée. Aliments riches en fer (pour compenser la perte de sang) : viande rouge, lentilles (germées idéalement)
L’ovulation est une phase expressive, où l’énergie est au top (pic de sécrétion des oestroegènes). C’est une période où l’on rayonne, où l’on a tendance à être tournée vers les autres. C’est l’idéal pour des rendez-vous importants.

Quelques conseils pour bien vivre cette période : c’est le bon moment pour pratiquer des activités physiques plus intenses et consommer d’avantage de protéines.

La phase pré-menstruelle est celle où l’énergie retombe. C’est une période plus créative. Les femmes ont plus d’intuition à ce moment là. C’est la phase qui prépare à l’arrivée des prochaines règles. Les femmes sont souvent plus irritables et observent les moindres défauts, sont plus critiques.

Quelques conseils pour bien vivre cette période : besoin de repos, de se supplémenter en magnésium.

Le cycle de la vie passe à travers nous.
Plus on est en lien avec les énergies cycliques, moins on est stressée.
Si nous ne sommes pas en harmonie avec nos saisons, on risque de s’épuiser.

Les causes du Syndrome Prémenstruel (SPM)

Une thyroïde à plat

Une insuffisance d’hormones thyroïdiennes peut perturber la sécrétion hormonale des ovaires, entraînant un déséquilibre des œstrogènes et de la progestérone.

Ainsi en cas d’hypothyroïdie :
– les sécrétions d’oestrogènes/progestérone sont insuffisantes : le cycle est déséquilibré, voire anovulatoire (si pas d’ovulation, le corps jaune ne se forme pas et la progestérone n’est pas sécrétée)
– la prolactine est sécrétée en excès et se fixe sur les récepteurs de la progestérone. Ainsi, moins de progestérone est absorbée par les cellules.

Pour prendre soin de sa thyroïde :
– on veillera à ne pas être carencé en vitamines, minéraux et oligo-éléments (iode, zinc, Se, vitamines E, A, B2, B6, Fer).
– et à limiter le stress au maximum ! Car le stress chronique impacte la régulation des hormones thyroïdiennes.

Un foie surchargé

Le foie est cette grosse usine de traitement des déchets et il a de multiples fonctions, dont celle de transformer nos hormones une fois qu’elles ont servi.
Les oestrogènes (il existe une cinquantaine d’oestrogènes, on en parle de 3) sont ainsi recyclées sous 3 formes différentes, dont une est génotoxique en cas d’obésité, d’hypothyroïdie ou de saturation du foie.
Le problème, c’est que lorsque les oestrogènes ne sont pas bien transformés, il y a un risque d’hyper oestrogénie, et donc de pathologies liées à l’hyper oestrogénie (douleurs mammaires, endométriose, SPM…)

Pour savoir si le problème vient de là, il est possible de faire un dosage en laboratoire (chez Barbier par exemple) de : 2-16-oh-oestrone-urinaire.

Comment savoir qu’un foie dysfonctionne ?
– problèmes immunitaires : asthme, allergies
– réveils nocturnes entre 1h et 3h du matin
– SPM
– problèmes digestifs
– troubles de l’humeur (anxiété, irritabilité)
– problèmes de peau
– problèmes de fertilité
– excès de gras au niveau de l’abdomen

Les causes d’un foie qui dysfonctionne : 
– trop de déchets, le foie est submergé.
Un des signes typiques est que l’on ne supporte pas les odeurs fortes (parfums, essence, cigarette, caféine)
Si le foie est saturé, les toxines s’accumulent, les poubelles s’entassent, les toxines restent et circulent dans le corps, les oestrogènes stagnent dans le corps.
– un dysfonctionnement de la vésicule biliaire
– des facteurs génétiques
– une alimentation déséquilibrée, carencée, industrielle
– la présence de xéno-oestrogènes dans l’environnement : des perturbateurs endocriniens dans les produits de consommation quotidienne, dans l’eau du robinet, l’alimentation, etc.

– des médicaments inhibiteurs d’enzymes (qui empêchent la transformation des oestrogènes)

Un intestin déséquilibré

En temps normal, l’intestin est la voie d’élimination des oestrogènes recyclés par le foie.
Mais en cas de dysbiose, c’est-à-dire, si la flore est déséquilibrée au profit de certaines bactéries qui recyclent les oestrogènes pour les remettre en circulation, alors une trop grande quantité d’oestrogènes est réabsorbée et remise en circulation dans le sang au lieu d’être éliminée.En conséquence, si trop d’oestrogènes sont remis en circulation, cela peut entrainer une hyper oestrogénie (avec des conséquences telles que le SPM, des règles abondantes, une endométriose, de l’inflammation…)…

…en plus des dérèglements classiques d’un microbiote déséquilibré :
– Problèmes de digestion et d’absorption : flatulences, constipation, sensations de lourdeur, diarrhée, selles anormales, spasmes
– Fatigue, problèmes de sommeil, maux de tête

Le stress chronique

Sous stress, le corps favorise la production de cortisol, souvent au détriment de la progestérone, perturbant ainsi l’équilibre hormonal.

L’hormone du stress (le cortisol) est fabriqué à partir du même précurseur que la progestérone (la prégnénolone). Lorsque l’on est stressée de manière chronique, le corps donne la priorité au cortisol et la prégnénolone initialement prévue pour la progestérone est finalement utilisée pour fabriquer du cortisol. On parle de « vol de prégnénolone ». Un cortisol toujours élevé entraine une chute de la progestérone, et déséquilibre donc le cycle au profit des oestrogènes (entrainant un SPM marqué avec des douleurs).
Ainsi, tant que le corps est occupé à gérer le stress, il “n’envoie pas” les autres hormones.

Les conséquences du stress chronique sur notre système hormonal :
• difficultés de conception : cycles anovulatoires, difficultés d’implantation de l’embryon
• règles irrégulières ou absentes
• saignements abondants ou entre les cycles
• SPM plus marqué : douleurs, irritabilité, anxiété
• fatigue persistante
• prise de poids abdominale, migraines…

Les perturbateurs endocriniens

Un perturbateur endocrinien est une substance chimique artificielle qui interfère avec le fonctionnement normal de notre système endocrinien.

Les perturbateurs endocriniens imitent nos hormones et se fixent sur les récepteurs ou les bloquent ou interfèrent avec des protéines qui contrôlent les hormones.
Notre exposition à ces perturbateurs est complètement en lien avec notre hygiène de vie.

On trouve ainsi par exemple :
– des hormones de croissance dans la viande ou le lait
– des pesticides dans les fruits et légumes (d’où l’insistance sur les produits bio !)
– des perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques

…ce qui entraine un effet cocktail terrible pour le corps !

Le problème avec les perturbateurs endocriniens c’est que la dose ne fait pas le poison. C’est-à-dire que, même avec une faible quantité, ils provoquent des dégâts.

Lorsqu’on touche au système hormonal, on touche aussi aux systèmes nerveux et immunitaire.
Ce qui entraîne un véritable désordre biologique qui se traduit par l’apparition de maladies.Des études scientifiques montrent ainsi l’impact de ces perturbateurs sur notre système nerveux et hormonal :

des polluants chimiques courants dans le liquide amniotique des femmes enceintes peuvent occuper la place de l’hormone thyroïdienne dans la glande thyroïde, et ainsi empêcher cette dernière de réaliser le développement normal du cerveau du fœtus.

le cordon ombilical peut contenir jusqu’à 200 polluants. Phtalates = danger dans le développement du fœtus en général et dans l’autisme en particulier. (=> de l’intérêt d’une bonne détox de la mère avant la conception !)

● (étude suédoise) les parents dont le sol de la chambre à coucher est recouvert de PVC (le fameux lino, rempli de phtalates) courent un risque plus élevé d’avoir des enfants autistes.

● Pour les déficits de l’attention, un lien a été trouvé avec l’exposition aux PCB, à certains pesticides, au BPA, aux composés polybromés et aux phtalates.

Les perturbateurs hormonaux se cachent aussi dans de nombreux médicaments et ne sont pas étrangers à l’autisme d’origine fœtale. Par exemple, la fluoxétine (Prozac et génériques) a montré un risque d’autisme multiplié par deux chez les enfants nés de mères qui avaient consommé ces médicaments pendant la grossesse. Les fœtus exposés courent également un risque de malformation des valves cardiaques avec cette famille de médicaments au fluor. Le célèbre Mediator, lui aussi au fluor, ciblait les mêmes récepteurs de la sérotonine.

 

Apaiser la douleur naturellement

Pourquoi a-t-on mal (surtout à l’adolescence) ?

L’utérus est un muscle qui se contracte pour expulser bébé. Il se contracte, pour s’entrainer ! Et les douleurs menstruelles sont ainsi plus fréquentes à la puberté, lors des premières règles, car c’est un peu comme quand on fait du sport après un long moment, on a des courbatures. ⚠️ Ce n’est pas parce qu’on a mal à l’adolescence qu’on aura mal toute sa vie !

Conseils aux jeunes filles :

  • Boire suffisamment d’eau (…de qualité, c’est-à-dire filtrée et en quantité suffisante, c’est-à-dire : 1L à 1,5L en écoutant votre soif). Apporter une gourde sur votre lieu de travail.
  • Apporter de la chaleur au corps : bouillotte sur le ventre, boire de l’eau chaude (ou une tisane de framboisier, d’ortie par exemple), porter des vêtements couvrants et chauds (pas ventre à l’air même si c’est la mode ! Eviter les vêtements trop serrés).Placer une bouillotte chaude sur le ventre.
  • Masser le ventre avec une noisette d’huile végétale au creux de la main et 3 à 5 gouttes d’huile essentielle de Basilic tropical ou d’estragon.
  • Avoir une alimentation la plus saine possible : anti-inflammatoire, bio, de saison, en privilégiant les cuissons douces.
  • Eviter le sucre raffiné, les produits industriels, les sodas…Revenir à du brut, du simple, du non transformé !
  • Se supplémenter en magnésium sous une forme assimilable (bisglycinate)
  • Limiter les ondes électromagnétiques artificielles : ne pas mettre son smartphone dans sa poche de pantalon ou dans son soutien-gorge !
⚠️ Si les douleurs sont insupportables et qu’elles occasionnent des malaises, des vomissements ou des règles hémorragiques, il est vraiment recommandé de consulter un médecin.

Conseils en cas de SPM chronique :

  1. Consulter un ostéopathe pour vérifier que votre bassin et vos organes sont bien alignés et que rien ne bloque.
  2. Diminuer le stress : l’hormone du stress (le cortisol) est fabriqué à partir de la même molécule que la progestérone (la prégnénolone). Lorsque l’on est stressée de manière chronique, le corps donne la priorité au cortisol et la prégnénolone initialement prévue pour la progestérone est finalement utilisée pour fabriquer du cortisol. On parle de « vol de prégnénolone ». Ainsi, trop de cortisol va impacter les niveaux de progestérone et donc déséquilibrer le cycle au profit des oestrogènes, pouvant entrainer des douleurs. C’est pourquoi il est vital pour les femmes de limiter le stress au quotidien et de :
  • prévoir des temps de repos : ralentir le rythme,
  • sans pour autant rester trop sédentaire, mais se lever, faire de petits mouvements pour le bassin
  • penser à des exercices de respiration ventrale, la sophrologie, la méditation, la relaxation, etc.
  • faire la paix avec ses émotions en apprenant l’EFT par exemple.
  • mettre un terme aux relations stressantes.
  • privilégier un sommeil de qualité (s’endormir avant 23h pour avoir au moins 8h de sommeil, pas d’écran au moins 2h avant de dormir).
  • limiter les écrans
  1. Détoxifier son foie et ses intestins sur les conseils de votre naturopathe avec des plantes ciblées :
    – plantes hépatiques : chardon marie, pissenlit, artichaut, romarin…
    – chlorophylle, argile, propolis, …et on prend soin de sa perméabilité intestinale (L-Glutamine entre autres)
  2. Avoir une alimentation nutritive et anti inflammatoire,
  3. Adopter une activité physique modérée et pas stressante avant les règles,
  4. Favoriser des plantes progestérone like comme : le gattilier (intéressante car contient substances qui peuvent faire monter le niveau de dopamine qui inhibe la prolactine). Et booster sa production de dopamine avec des compléments alimentaires contenant de la tyrosine, du mucuna, ou de l’igname. L’idéal étant de vous faire accompagner par un professionnel de santé pour vous conseiller des produits de qualité et vous préciser la posologie.

La connexion au corps

Aujourd’hui, lorsque l’on a ses règles, il est implicitement admis dans la société que l’on devrait continuer à vivre de façon linéaire et avoir un rythme trépidant, être productive, efficace, continuer le sport….

Et donc être en totale déconnexion de son corps ! Or être une femme nous invite à faire l’expérience du cycle et nous pousse à apprendre à ressentir ce qu’il y a à l’intérieur et changer notre rapport au temps.
Nous sommes invitées naturellement à intégrer un temps fluctuant avec des zones d’accélération et de ralentissement. Concrètement, il est dans notre intérêt de privilégier une alternance travail/repos équilibrée.

Et non pas de continuer le mode : « Je ne peux pas être fatiguée aujourd’hui, c’est pas le moment ! » ou « J’ai trop mal, mais je dois travailler, je prends un médoc et j’y retourne ! ».

Oui, nous avons des contraintes familiales ou professionnelles, mais se respecter en n’allant pas au delà de ses limites, c’est aussi avoir le courage de se montrer telle que l’on est. Et cela peut se faire de manière subtile : pas d’heure supp’ au bureau, je lève le pied sur les tâches ménagères, je me couche plus tôt, je dis non à une soirée si je ne me sens pas bien, etc.

Respecter son équilibre hormonal, c’est s’autoriser à ralentir quand le corps en a besoin, mais aussi à optimiser les périodes d’énergie intense.

Quant à la douleur, essayons de la voir comme une invitation à plonger davantage en profondeur et à incarner des énergies d’hiver.

Allons au contact de cette douleur en la localisant précisément. Suivons ses vagues dans le corps. Prenons le temps d’écouter ce corps qui nous parle à sa manière, très symboliquement et jamais au hasard. Et observons si ces ressentis sont en lien avec des émotions :

Je ferme les yeux, je me connecte à mon corps. J’observe l’émotion se déplacer sur un organe. Elle bouge à mesure que je l’observe. Des sensations, des couleurs, des images peuvent venir à mon esprit. Je dialogue avec mon corps et ce qui le traverse.

Forcément au début, ce n’est pas si évident. Il peut y avoir un temps de réapprentissage. Je peux alors demander à mon corps s’il est d’accord de dialoguer avec moi, de quoi il a besoin.

Et surprise ! La réponse est instantanée (souvent même avant que je pense le dernier mot). J’écoute sa réponse et je mets en application.

Comme le souligne la coach et naturopathe Amandine Cotteaux :

Lorsque l’on n’est pas amie de nos émotions, on se s’autorise pas à réaliser ce que l’on doit réaliser sur Terre, et on subit sa vie.

C’est important de s’autoriser à vivre ses émotions pour s’offrir une vie avec plus d’opportunités et prendre sa place.
C’est pourquoi j’insiste pour se connecter à ses ressources intérieures, pendant cette période de règles notamment, pour gagner en puissance.

En prenant soin de votre cycle menstruel et de votre équilibre hormonal, vous optimisez non seulement votre santé, mais aussi votre connexion avec vous-même. La puberté, les premières règles, ou même des déséquilibres ponctuels sont des étapes à intégrer dans un chemin de vie plus respectueux de vos besoins.

 

Prenez le temps de ralentir, d’observer votre corps et d’accepter ces variations hormonales comme des alliées dans votre quotidien.

Références des études sur les perturbateurs endocriniens :

Fini J.B., Mughal B.B., Le Mével S., Leemans M., Lettmann M., Spirhanzlova P., Affaticati P., Jenett A., Demeneix B.A. (2017) Human amniotic fluid contaminants alter thyroid hormone signalling and early brain development in Xenopus embryos. Scientific Reports. 7, 43786 ; doi: 10.1038/srep43786.

« Effects of in utero exposure to polychlorinated biphenyls and related contaminants on cognitive functioning in young children », J. L. Jacobson, S. W. Jacobson et H. E. Humphrey, J Pediatr, 1990, 116 (1) : 38-45.
3.« Neurobehavioral Deficits, Diseases and Associated Costs of Exposure to Endocrine Disrupting Chemicals in the European Union », M. Bellanger et al., J Clin Endocrinol Metab, 2015 : jc20144323.
4.« Environmental chemicals in pregnant women in the United States: NHANES 2003-2004 », T. J. Woodruff , A. R. Zota et J. M. Schwartz, Environ Health Perspect, 2011, 119 (6) : 878-85.

Body Burden: The Pollution in Newborns
https://www.ewg.org/research/body-burden-pollution-newborns?utm_source=chatgpt.com