– Etape 1 : détoxification –
Pour mettre toutes les chances de son côté afin de tomber enceinte de façon naturelle, le corps a besoin d’être en santé. Ça paraît évident, mais pourtant la plupart des femmes recherchent la pilule magique, sans avoir un regard objectif sur les dysfonctionnements possibles de leur corps.
Et c’est bien normal, car nous sommes rarement connectées à notre corps, et bien souvent incapables d’écouter et de comprendre les signaux qu’il nous envoie. Rythme et habitudes modernes obligent : pas le temps et plus de mode d’emploi.
Nous vivons dans un environnement très toxique pour notre santé, à tout point de vue (air, eau, aliments, ondes, rythmes, lumières artificielles, déconnexion du sacré, perte de sens…). Et tout cet environnement est une source d’intoxication majeure.
Ainsi, pour booster sa fertilité, il est judicieux, pour commencer, d’évacuer un maximum de ces toxiques, qui nuisent au métabolisme du corps. L’idéal étant de le faire 6 mois avant la conception…si possible 😉
Pollution de notre environnement et perturbateurs endocriniens
Les polluants sont partout dans notre environnement quotidien, c’est une réalité que l’on ne peut plus nier aujourd’hui. On retrouve un tas de produits toxiques qui vont venir perturber notre système hormonal (que l’on appelle des « perturbateurs endocriniens ») dans l’eau du robinet, dans l’air que nous respirons, dans notre alimentation, dans notre mobilier, nos cosmétiques, etc.
Pryska Ducoeurjoly, journaliste indépendante, parle ainsi de « maltraitance du corps féminin par la chimie » dans son article « Contraception hormonale : libération ou prison? », dont voici un court extrait :
Des centaines de millions de femmes (en bonne santé!) prennent une médication puissante chaque jour mais très peu savent que les hormones de synthèse perturbent de nombreuses fonctions de l’organisme. « Cela est possible parce que nous avons été convaincues par un discours idéologique que la majorité des femmes cautionnent désormais. Les hormones de synthèse sont “LA” voie de notre émancipation, nous ne pouvons pas les remettre en cause, même si nous sommes maltraitées par les effets secondaires… », déplore Holly Griggs-Pall.
Stérilet en cuivre :
Il crée une inflammation permanente au niveau de la muqueuse (c’est ce qui empêche la nidation de l’ovule fécondé). Après de longues années dans cet état d’inflammation, l’utérus est abîmé.
Cette inflammation est problématique car elle entraine des conséquences parfois très lourdes :
– Risque accru de 200% de vaginose bactérienne (étude 2018 et 2021)
– Impact sur les oestrogènes : si le cuivre augmente, les oestrogènes aussi. Si exposition à oestrogènes de synthèse, niveaux de cuivre plus élevés.
– Influence sur l’humeur (l’inflammation peut affecter les hormones, surtout si un déséquilibre hormonal est déjà présent)
– Augmentation de la durée et de l’abondance des règles (à cause de l’inflammation qui provoque un surdéveloppement de la muqueuse utérine)
– Augmentation de la douleur (à cause de l’inflammation)
– Douleurs digestives, intolérances alimentaires, fatigue importante, infections urinaires ou vaginales
– Attention, éviter le stérilet si OPK, endométriose, adénomyose, utérus rétroversé (douleurs +++)
– Le cuivre joue un rôle primordial sur les émotions et les troubles de la personnalité. Un faible niveau en zinc et un niveau élevé en cuivre, peut mener à des crises intenses d’anxiété, augmenter les risques de dépression, d’insomnie et de difficulté à se concentrer.
– Si le cuivre est en excès, il peut entrainer une carence en zinc. Or le zinc est indispensable pour l’ovulation et le développement de l’ovule. Il est également un grand protecteur contre l’acné.
– Risque de fragments incrustés dans le corps. Ci-dessous : la corrosion des stérilets après quelques années dans le corps.
Pilule :
La pilule, avec sa chimie de synthèse, accélère elle aussi le vieillissement du col utérin et comme tout médicament, elle surcharge le foie.
Parmi les effets secondaires de la pilule, on trouve :
– Embolie pulmonaire,
– Thrombose veineuse
– Perte de libido,
– Baisse de lubrification pendant les rapports,
– Nausées,
– Maux de tête,
– Sensation d’être « déphasée », hors de son corps
– Acné,
– Prise de poids,
– Dépression, etc.
Décès : en 2013, l’ANSM estimait à 20 le nombre de décès annuels par embolie pulmonaire attribués à la pilule. Et au moins 73 décés selon l’Avep qui se fonde sur les témoignages récoltés. Car dans l’étude de 2013 : « la population couverte par notre enquête est relativement restreinte par rapport au nombre probable des victimes réelles ».
Ici, nous allons nous intéresser au plan physique et considérer notre corps comme un jardin dont on doit prendre soin.
En effet si la terre n’est pas bonne comment espérer qu’une graine puisse y pousser ? La terre ne doit pas être trop sèche, elle doit être aérée, nourrie pour être propice à la vie.
Avec notre environnement tellement pollué et décorrélé de notre véritable nature, notre corps a lui aussi besoin de ces « grands nettoyages de printemps ».
Pour créer de l’espace au niveau physique, nous avons besoin de sortir nos poubelles, de nous détoxifier régulièrement pour débarrasser le corps de ses déchets qui l’empêchent de fonctionner à plein régime.
En naturopathie, on peut ainsi conseiller un jeûne plus ou moins long, ou une monodiète en fonction du terrain de la personne.
Avant de se lancer dans l’une de ces deux stratégies de détoxification, l’idéal est de faire un bilan de vitalité avec votre naturopathe pour évaluer si oui ou non, il est bon pour vous de démarrer un jeûne ou une monodiète. L’idée du bilan c’est de faire le point sur d’éventuelles carences en nutriments essentiels, de voir si votre intestin, par exemple, est capable de bien assimiler ce que vous lui donnez, si vos émonctoires fonctionnent correctement etc.
Si vous démarrez un jeûne mais que vous n’avez pas mis en place des habitudes alimentaires saines, vous risquez de créer plus de dommages à votre corps que si vous n’aviez rien fait !
Il y a donc un ordre à respecter si vous voulez faire les choses dans les règles de l’art et donner toutes les chances à votre corps d’être à son plein potentiel pour accueillir la vie en lui.
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Mettre son corps en mouvement et chercher à le faire transpirer. L’exercice physique est la seule technique qui active tous les émonctoires du corps (foie, intestins, reins, poumons, peau) et qui va donc permettre d’éliminer un maximum de déchets.
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Privilégier un sommeil de qualité : le jeûne de la nuit, permet au corps de se réparer et de se détoxifier. Lorsque notre cerveau est au repos et que le corps est immobile, nos organes eux continuent de travailler et de faire le ménage !
…oui à nouveau, ça paraît trop simple, mais la plupart des femmes cochent rarement ces deux cases ensemble 😉
Post pilule :
Vous pouvez utiliser deux plantes pour régénérer le foie :
- CHARDON-MARIE
Il a des effets hépatoprotecteurs grâce à des molécules que l’on appelle des silymarines. Posologie :
– sous forme de graines moulues : une à trois cuillères à soupe par jour à saupoudrer dans la nourriture, que vous pouvez mélanger au sel ou au gomasio.
– En teinture mère, en gélules, ou en ampoules (chez Super diet par ex, que vous trouvez facilement en magasin bio)
- PISSENLIT
Super plante hépatique également pour se débarrasser des toxines et hormones. Le pissenlit aide le foie à éliminer plus efficacement les oestrogènes. A consommer en teinture mère, en gélules, ou en ampoules.
Post stérilet :
Les plantes ci-dessous vont permettre de réparer les tissus endommagés. Elles ont également des vertus anti-inflammatoires, antispasmodiques (pour calmer le trauma du col), et tonifiantes :
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L’ACHILLEE :
Elle aide la muqueuse à cicatriser. Elle est aussi antiseptique, et antispasmodique entre autres. Elle se consomme en tisane, 2 à 4g par jour à laisser infuser 10 minutes, ou en teinture-mère (40 à 60g 3x/j)
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LE FRAMBOISIER :
Grand tonique utérin avec de très bonnes qualités nutritives qui vont apporter les minéraux essentiels pour un retour à l’équilibre dans la zone pelvienne. Vous pouvez le consommer en tisane ou en teinture-mère.
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L’ALCHÉMILLE :
C’est la plante idéale lorsqu’il y a trauma de l’utérus (port stérilet, accouchement intense, avortement). C’est aussi une des plus astringentes et toniques. Elle est également très soutenante au niveau émotionnel et énergétique. A consommer en tisane ou en teinture-mère.
N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaires !
Précision importante : je vous transmets ici des conseils génériques pour aider le corps à retrouver un équilibre naturellement. Mais ces conseils ne remplacent en rien ceux de votre médecin, dans le cas où votre situation l’exigerait.